Je prefere ecrire dans mon carnet, mais je lai oublie a la maison. Je sis assise dans une agence de voyage a Rome, et il y a un gars qui entre, se retourne, regarde ses clients partir.
Lui, cest mon guide a Rome, il chante tout le temps, je croit quil est heureux. En fait oui...
Un garcon, tirée par une jeune femme, passe devant ma fenêtre au rez-de-chaussé. Il est entraîné, ce n'est pas son rythme.
Je suis entrain de lire La Nausée (de Sartre biensûr...). Je me permets de recopier un petit passage:
"Quand on vit seul, on ne sait même plus ce que c'est que raconter : le vraisemblable disparaît en même temps que les amis. Les évènements aussi, on les laisse couler; on voit surgir brusquement des gens qui parlent et qui s'en vont, on plonge dans des histoires sans queue ni tête : on ferait un exécrable témoin. Mais tout l'invraisemblable, en compensation, tout ce qui ne pourrait pas être cru dans les cafés, on ne le manque pas."
J'y ai pensé quand le gamin a tournée la tête vers moi, plutôt somnolant que curieux; la dame avait un but, objectif, un endroit à atteindre ou elle avait tout simplement voulu se promener... d'un pas dynamique...
Bref le gosse m'a remarqué, ou alors il tournait la tête pour la sortie de cours à l'attention de voitures, elle, non.
Et j'admire cette capacité de ne pas se ronger les ongles du matin au soir jusqu'à en rêver une fois endormi - j'ai dit que ma mère a enterré son enfant quand elle m'a su grandir, l'enfance m'a quittée sans que j'ai su comment; juste pourquoi, à mon premier chagrin de tombe. J'aimerai redevenir enfant, être complètement tête en l'air...
Discover Vanessa-Mae!
Un pote m'a demandé de lui trouver des photos de moi. J'en ai trouvée une avec un joint à la bouche, ca m'a fait bizarre. Je sais pas si ca vaut la peine que je me pose la question quel joint sera mon dernier, il y en aura toujours un prochain; sans doute.
J'étais assise a
u bord de ma porte vitrée donnant sur le balcon, la thermos de ma coloc et ma tasse préférée à mes pieds, avec du bon thé chaud... La cloppe ne me manque pas, l'idée du goût me fait tirer des grimasses. Puis je me suis demandée si peut-être ma mère a raison... peut-être que je suis plutôt attirée par les femmes...
Levée d'un bond je me lance sur le canapé en face de mon laptop, me connecte sur msn et le voilà: mon pote...
je l'apellerai Jam.
Mais Jam n'est pas vraiment convaincu que je sois guine - et d'ailleurs il était plutôt interessé par mes expériences... au lit...
(il m'a pas demandé en bar ou .. autrepart... )
Ah oui, je viens d'y penser, je lui ai passé l'adresse de ce blog. Hum. Hello darling!
Enfin,... j'avais l'idée de comparer les hommes aux joints: peut-être que ca me passera jamais. Ca peut être un tel plaisir qu'on tombe amoureux de cette routine une fois qu'elle nous quitte pour plus qu'habituel.
...
Renifler l'odeur de l'herbe, la toucher, l'effriter doucement entre le pouce, l'index et le majeur, approcher les doigts au nez pour s'épanouir avec l'odeur de plaisir, interdit, habituel, bien-être parfait... taxer une cloppe au premier paquet qu'on apercoit, la lécher au long du papier doublé, l'arracher doucement jusqu'au filtre puis épicer l'herbe de tabac. Se trouver un bout de papier dur pour le carton, puis tirer la feuille du paquet noir, la poser sur le mélange tabagé, retourner le tout, replacer le contenu avec un doigt, poser le carton; puis là c'est mon moment préféré, on entend le papier, on tasse le mélange, on lèche, on pince, et lentement on tourne la chose entre nos mains jusqu'à ce qu'elle soit fermée. J'attrape un filtre, tasse; puis pince la couronne et en fait un chapeau pointu. Je le pince et tourne jusqu'à ce qu'il tombe et laisse une belle hélice en plis.
...
Cette été je passe à Amsterdam... ma première fois...
Et d'ailleurs il y ont interdit la consommation de tabac en public - haha! Je sens que ca va être... inoubliable.
amour de cour d'école
T'aime les blonds ou tu préfère les bruns?
Je sais pas...
Tu le trouves comment le nouveau?
Je sais pas...
T'as déjà été amoureuse?
...je sais pas...
Mais à la place de reconnaître mes je sais pas, je me suis/je leur ai toujours trouvés d'autres réponses.
Ma première aventure, c'était avec une fille... mais mon premier amour, c'était un garcon.
La fille que j'étais est morte pour lui: je voulais me faire pardonner et mon égoisme m'est échappé peu à peu, j'ai recherché son attention et j'ai appris la patience; on m'a souvent dit que je suis trop gentille pour ce monde, il y a un temps j'étais trop méchante pour lui...
Mon prof de philo m'a dit, le dernier jour où j'étais son élève bachelière, qu'on n'oublie pas ceux qu'on a aimé. Et dans deux ans, dix ans, je pleurerai encore mes amours.
Ses mots coulent encore sous ma peau... J'aimerai lui dire merci, pour m'avoir compris.
Retrouver un ami ou une amie qui me comprenne, sans trop de mots, la confiance pure, le sourire au regard, fusionnés, les gestes dansant en symbiose, et l'autre pourtant si mystérieu...
Je commence à comprendre ce que j'aimais, ce qui me manque, ce que je pleure. Le temps m'a échappé longtemps, mon enfance s'est noyée sans me prévenir, ma mère a perdu son enfant quand elle m'a vu grandir...
Amour de balancoire, je te tends ma main à l'espoir de caresser un souvenir, pour arriver à croire que tu vis encore en moi.
C'est la bien aimée burocratie qui m'a fait courir d'un bout à l'autre dans mon quartier ce matin.
Je veux m'inscrire en univ ou ce qu'on apelle ici en Allemagne en FH, en tout cas pour des études sup. Et c'est la première fois que je veux même rester ici à Berlin. J'ai grandit à Munich où j'ai passé mon bac francais ES il y a deux ans. Et je n'aimais pas l'Allemagne. Un an plus tard je suis arrivée à Berlin et j'ai compris que je n'aimais pas Munich, beaux parcs précieux souvenirs architecture interessante et des voitures magiques..., mais Munich c'est un peu les riches, chipies, . Pas trop ... moi.
Breeef! Pour les inscriptions en Allemagne avec un bac francais c'est partout le même bordel, copie certifiée conforme, qui ne coûte rien à l'univ mais apparemment à la mairie... Donc j'ai saigné de 8€ et quelques ce matin, croyant que c'est gratuit. Et j'ai pas un sou! Pas à Berlin du moins... Ma carte de banque pas acceptée, je suis partie chercher un distributeur. Ensuite de retour à la mairie, puis cette dame me passe une carte avec un chip (telle une carte de téléphone) et m'envoie à la caisse avec. Là bas je peu enfin dépenser mes 8€ et quelques, puis de retour vers la dame pour récupérer mes papiers de bac.
Tout ca a prit... une heure.
Je voulais passer au fitness mais... excuses, je sais... j'ai fait mon sport néanmoins! Et puis il fait trop beau pour s'enfermer (éteint l'ordi et sort lire Harry Potter sur le balcon en plein soleil)
eh oui je n'ai pu résister de lire le dernier tome de Potter...
En fait je suis déchirée entre le sourire et le masque exagéré, le rêve réveillé et ce que les autres voient aussi, la douleur et la guérison, le sommet...
Je suis dans un casino à l'aéroport de S. Je fume une cloppe après, mh, non, toujours pas d'homme dans ma vie... Mais l'herbe le remplace bien pour quelque temps.
Je travaille en fait. J'ai assez travaillé. Dans la première heure j'ai gagné 125€. Ensuite, moins... Je suis crevée. Mal au dos.
J'ai beaucoup écrit ces derniers jours, je vis seule aussi, pour ca peut-être, je le rédigerai une fois de retour à Berlin dans une semaine :D
Ah oui: plus d'homme du tout à mes côtés, le grec s'est tiré...
Au départ, je suis arrivée sur Berlin, sans appart, sans travail. J'ai rencontré Bebbin, il m'a logé pendant un mois. J'ai trouvé un travail mon troisième jour sur B. Je me suis battue pour trouver ce que je voulais. Etre libre de mon passé. Enfouie.
J'aime B. Vraiment.
Il y a trop qui s'est passé ces quelques mois ici. Mais pas assez pour déjà pouvoir partir. Je n'ai pas vraiment avancé: mon passé est le même, avec un peu de chaos en plus, je n'ai toujours pas mon propre appart, et pas d'homme, pas de deuxième moitié à côté de moi. Je ne veux pas partir d'ici...
Le matin de ma première journée il m'a embrassé et m'a souhaité bonne chance. J'ai arrêté d'être végétarienne à cause de lui, plus tard, rien que pour gouter à des boulettes qu'il avait fait. Et du broccoli pané...
On était sorti un samedi vers les HM. Sortant de la voiture pour la troisième fois, il m'a dit Je t'aime. Je n'avait pas compris qu'il pourrait être sérieu. J'ai pas eu de réaction. Plus tard il le disait sur le ton de la rigolade. On était à la fontaine Neptune, la fontaine des amoureux. Enfin, je capte pas vite....
J'ai été promue chef d'équipe en un mois, et j'ai rencontré beaucoup de gens. J'ai mon boulanger, mon asiatique, mon dürüm döner, mon marché, ma brocanterie, ma chambre...
En fait je veux vivre ici encore un peu plus, voir plus, entendre plus, m'aventurer un peu plus...
Hier je suis sortie avec mon collègue de travail, une nouvelle du taff, puis un ancien collègue qui maintenant opère sur un autre aéroport de Berlin, avec sa copine. On croyait que c'était sa femme, puis il nous a raconté que c'était sa copine, et on a tous compris qu'ils étaient ensemble depuis 22 ans, mais non 22 jours. Bizarre en tous cas lui, l'ancien collègue. Il drague tout ce qui a une chatte - il est dégueulasse...
Ensuite je suis rentré avec mon collègue du travail, il a prit son dernier rail et moi ma mj. Puis apparemment je me suis endormie assez rapidement. Il était encore réveillé pendant 4 heures...
Au début il m'a montré un film avec des sortes de sages, je crois que c'était en Inde (?) et sans visiblement couper le corps du malade, ces sages ouvraient en quelques secondes, sortaient le tissu organique causant la maladie, puis passaient sur l'ouverture avec un bout de cotton trempé dans de l'eau et de l'huile, et en un clin d'oeil l'ouverture avait disparue. Meilleure que quelconque opération. Pas de cicatrice, tout refermé. Et le narrateur parlait d'état spirituel.
Impressionnant. Et, à s'en tordre le ventre, dégueulasse à voir ces images.
Là je suis bien, je nage dans un appart plongé dans un brouillard d'encans, prête à partir au travail.
Un peu exagéré, pas de brouillard :)
suite à une entrée de blog sur *justeavant
"Par crainte de souffrir, je ne veux pas être le premier, je m'occupe à me trouver des excuses, m'imagine rusé en coupant à travers champs."
Si au moins la ruse me rendait heureuse. Me croire intelligente, puis en douter ou hair mes pensées, mes actes.
Mes masques changeants, tristes, heureux, mon déguisement à chaque clignement des yeux, anonyme, je me cache devant moi-même.
La petite fille que j'étais, je l'ai perdue sur ma route. Derrière moi des champs de blé, des chateaux enneigés, des fleurs fanées.
Comment faire confiance à un homme, si j'étais capable d'avoir un coeur de marbre? Une fois décue par l'un, une fois blessante à l'autre, une fois une fois, laquelle sera la dernière...
Aujourd'hui, un mois.
Lui, rien. Pas de message, pas d'appel, rien. Je lui ai écrit deux messages hier, pour chaque portable. Différents bien entendu. Un doux, l'autre chaud. Et je me demande si ca sert à quelque chose d'attendre une réponse, s'il n'y en a aucune qui vient...
Assise sur mon canapé, les jambes posées sur la table basse, l'ordi portable sur mes genoux.
Je me suis achetée un tas de magazines pour femmes aujourd'hui - bien que j'en soit une haha j'ai longtemps rejetée l'idée même d'y jeter un coup d'oeil. Que des idioties dedans, et donc on en deviendra gère plus interessante. Sauf que là, j'ai un homme, et je veux le garder, - encore un moment... et ces journaux m'en diront certainement plus que mon coeur excité.
Que des caresses...
C'est ce que m'a dit une collègue.
Donc j'attends qu'il m'apelle. Et... demain, ca fera un mois qu'on est ensemble... En fait je veux lui parler ce jour là. Mais... S'il m'apelle pas, moi je fais quoi? Il n'en vaut pas la peine?? Ou c'est moi qui ne vaut pas la peine d'un coup de téléphone...
Je suis venue te dire que je m'en vais...
J'aimerai que tu me prennes, que tu me tiennes, que tu m'embrasses follement à m'en couper le souffle et que tu me dises que tu m'aimes. Mais je sais bien que si tu le faisais, je serais partie la seconde d'après.
J'aime vite, j'aime trop, et je souffre, parfois, secrètement. Alors je m'enfuis, avant que tu ne vois mes larmes sucrées...
